Éditorialстатья из журнала
Аннотация: éditorial Définir le terme marbre semble a priori aisé.Il suffit d'ouvrir un dictionnaire pour lire : roche métamorphique dérivée de calcaires ou de dolomies, souvent veinée de couleurs variées et pouvant prendre un beau poli (Le Robert, 2005).Quant à l'étymologie, le terme est issu du latin marmor, emprunté au grec marmaros « pierre blanche, marbre » ou « pierre brillante ».Approfondir la question du marbre revient à entrer dans un domaine complexe et fascinant.Comme le matériau, les approches sont multiples et variées (géologiques, historiques, techniques, symboliques, etc.), selon les époques (de l'Antiquité jusqu'à nos jours), selon les métiers (carriers, tailleurs de pierre, sculpteurs, marbriers au sens actuel du terme), selon les spécialités.Embrasser l'ensemble des questionnements s'avère une tâche ambitieuse que nul ne peut mener à bien s'il est seul.Utilisé par les Grecs et les Romains qui en louèrent les qualités, recherché par les hommes du Moyen Âge, qu'il soit blanc ou coloré, les artistes de l'époque Moderne ne cessèrent de le tailler et de le sculpter, comme leurs prédécesseurs, pour offrir aux générations futures des oeuvres d'éternité.Les périodes plus récentes ne l'ont pas boudé.S'il garda du prestige dans le cadre de certaines commandes, il connut une sorte de démocratisation, grâce à l'industrialisation et son corollaire, la mécanisation, en entrant dans les foyers sous forme de cheminées, d'éviers ou encore de mortiers.
Год издания: 2016
Авторы: Lisa Caliste, Géraldine Mallet
Издательство: UMR ESPACE et UMR LISST
Источник: Patrimoines du Sud
Ключевые слова: Multiculturalism, Politics, Migration, Gender
Открытый доступ: hybrid
Выпуск: 4