Les finances de la Bailía General de Valence (1555-1624): moyens et reflets d'une politiqueстатья из журнала
Аннотация: PASCAL GANDOULPHE locaux de financement et ce ne fut que de façon exceptionnelle que la couronne eut recours aux finances municipales pour alimenter celles de l'État3.Enfin, le roi disposait à sa volonté d'un certain nombre de ressources : les revenus du patrimoine royal (terres de realengo), ceux des tribunaux de justice, le produit des impôts royaux et les sommes payées au titre des amortissements revenaient de droit au roi d'Espagne4.Dans la perspective d'histoire politique qui est la nôtre, la connaissance des revenus et des dépenses de la couronne dans l'un des territoires de la monarchie soumis au régime forai est essentielle à la compréhension des relations qu' entretenait le binôme roi/royaume.Dans son ouvrage sur la Catalogne, J. H. Elliott, soulignant que les revenus du patrimoine royal au début du XVIIe siècle permettaient à peine de payer les salaires des officiers du roi, faisait remarquer que la monarchie pouvait difficilement mener à bien, dans ces conditions, une politique de séduction ou d'offensive à l'égard des contre-pouvoirs hostiles à Madrid .Tout porte à croire que la situation financière de la couronne dans le royaume du Levant était bien meilleure qu'en Catalogne.Il est désormais reconnu que la reconquête tardive de Valence et la volonté de Jacques Ier de limiter l'influence de la noblesse aragonaise ont permis la constitution d'un important patrimoine royal dans le nouveau territoire incorporé à la confédération.La prospérité valencienne de la seconde moitié du XVIe siècle a été mise en lumière par Emilia Salvador Esteban dans son étude sur l'activité commerciale et Miguel Artola, dans les quelques pages consacrées à Valence de son ouvrage sur les finances espagnoles de l'Ancien Régime, a insisté sur le fait qu'au sein de le couronne d'Aragon, Valence produisait la part la plus importante des revenus de la tesoreria general1 .Enfin, J. H. Elliott, faisant le constat de la faiblesse des ressources royales en Catalogne, a souligné que c'était la bailia general de Valence qui versait le salaire du vice-roi depuis la fin du XVIe siècle.Pour des raisons qu'il ne nous appartient pas d'élucider ici, il n'existe pas d'étude globale des revenus réguliers ni des dépenses de la monarchie espagnole à Valence.Nous n'avons pas la prétention de combler ici cette lacune de l'historiographie ; l'entreprise dépasserait, bien évidemment, le cadre d'un simple article.Nous souhaitons simplement contribuer à une meilleure connaissance Les prélèvements sur les finances municipales furent plus nombreux dans la première moitié du XVIe siècle que pendant l'époque que couvre cet article.
Год издания: 1993
Авторы: Pascal Gandoulphe
Издательство: Casa de Velázquez
Источник: Mélanges de la Casa de Velázquez
Ключевые слова: Historical Studies on Spain, Historical Art and Architecture Studies, Medieval and Early Modern Iberia
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Открытый доступ: diamond
Том: 29
Выпуск: 2
Страницы: 7–35