Аннотация:Quelques militantes italiennes se sont retrouvées au croisement d’un engagement politique fort à l’intérieur d’organisations d’extrême gauche et dans un même temps au sein du mouvement féministe. Cet article tente de remettre en lumière ces femmes liées à la IVe Internationale qui ont tenté d’incorporer des éléments spécifiques aux droits des femmes et à leur émancipation à une doctrine politique voulant la fin du capitalisme et la dictature de la classe ouvrière. Durant les années soixante-dix, Elettra Deiana et Lidia Cirillo importent avec succès les débats féministes au sein des Gruppi Comunisti Rivoluzionari et affirment la légitimité du combat féministe. Ainsi, de manière internationale, nationale et locale, les revendications féministes et pour l’égalité des droits sans discrimination de caractère sexuelle ont une place importante dans le programme politique des partis politiques héritiers de la IVe Internationale (Secrétariat unifié).